Un rêve qui veille...avec Paul Eluard
De nos rencontres naissent parfois des courts-métrages. Personnes côtoyées le temps d'une année, d'un entre-deux, trois petits jours et puis s'en vont. A peine le temps de rentrer dans l'histoire qu'elle est déjà finie.
Un couperet flegmatique s'abat, les liens tissés s'effilochent. Il ne reste plus grand chose. Tout au plus un souvenir.
Flash-back : bobine 1998. Aude m'offre un poème. Nos chemins, un temps contigus, vont se décroiser. Gratitude des moments vécus, intensité des émotions partagées. Profond espoir affirmé dans la nuit, avec certitude.
Ce poème, j'y suis encore fidèle. Cœur généreux.
Un poème est sans doute éternel !
Et un sourire
La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours puisque je le dis
Puisque je l’affirme
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée
Il y a toujours un rêve qui veille
Désir à combler faim à satisfaire
Un cœur généreux
Une main tendue une main ouverte
Des yeux attentifs
Une vie la vie à se partager.
Paul ELUARD, Le Phénix
Image par Enrique de Pixabay
très beau !
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