fragments 25-002

 


Le temps passe mais le souvenir reste. Je n'en suis plus si sûre...Certains s'effacent.

Le silence des cimetières permet d'écouter le chant des oiseaux. Je suis rassurée.

Même des bébés naissent à côté des cimetières. La vie est mère et mort.

Un matin de printemps, baigné de lumière dorée. Floraisons éclatantes, blanches et pures, des cerisiers, poiriers, pommiers. Un chemin vers le paradis, me dis-je. 

Il y a ce qui a disparu pour toujours.

Mais qui, néanmoins, demeure éternellement.

OGAWA Ito

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